Par cette mise en garde provocatrice, Philippe Gauberti nous fait pénétrer dans l’univers mystérieux de l’illusion d’optique et suscite notre interrogation sur le monde actuel, plus particulièrement celui de la réalité virtuelle et des réseaux sociaux.
Á bien y réfléchir… un monde où les certitudes balbutient et où le doute forge l’ouverture d’esprit, n’est-il pas un monde plus libre ?
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Il n’y a pas de sphère, il n’y a pas de cube dans cet Illuptik et pourtant ils sont là ! Comment une œuvre statique peut-elle avoir un reflet en mouvement ?
Face au miroir (inox poli), sommes-nous victimes de notre vision ou coupables de l’interprétation que notre regard nous impose sans raisonnement ? Une confrontation entre illusion et certitude, révélation et secret, vrai et faux. Entre réel et virtuel. Du reflet à la réflexion, prenant conscience de son image dans l’œuvre, l’observateur réalise qu’il influence la scène. Il se sent dès lors observé et s’observe lui-même oubliant l’œuvre. Sommes-nous ce monde à la recherche obsessionnelle du contrôle de son reflet ?
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Sur des plaques d’Inox poli miroir sont fixés, par vissage arrière, des cubes d’acier dessinés puis découpés au laser, assemblés par soudure et laqués avec des couleurs nacrées conçues par l’artiste. S’y retrouvent aussi des sphères d’aluminium chromées. Ces œuvres peuvent être réalisées sur-mesure selon les espaces et les symboles recherchés par le collectionneur ou l’artiste.
Description de l’œuvre